Les traits du tsuketatefude, ce pinceau calligraphique japonais au manche de bambou, pour la création de pendants d’oreilles

« La calligraphie est une géométrie de l’âme qui se manifeste physiquement » Platon.

Chacune des civilisations millénaires, qu’elle soit romaine, occidentale, chinoise, arabe, japonaise… a fait de l’écriture une expression artistique pour embellir l’image véhiculée par les mots.

Des enluminures du Moyen-Âge jusqu’aux poèmes arabes de Khalil Gibran écrits en volutes, la calligraphie apporte une âme supplémentaire aux mots.

L’art s’exprime par les mots ou par les formes. J’ai choisi cette deuxième expression en utilisant les formes, les ensembles de matières, la lumière... tout en appréciant l’écriture pour décrire ma démarche artistique. Cette juxtaposition de signes simples qui finissent par exprimer une idée, un discours, un espoir.

Pour ces pendants d’oreille asymétriques, j’ai choisi de représenter une écriture fictive, sortie de mon imagination comme des traits de tsuketatefude (pinceau calligraphique japonais au manche de bambou) sur un vélin fin.